INTRODUCTION

 


 

HISTORIQUE 

 Dans les années 1969/70, la société Schlüter présente le premier hélicoptère radiocommandé volant. Un hélicoptère radiocommandé était une grande innovation car cela n'avait jamais été envisagé comme possible jusque-là. Tout semblait très simple et les problèmes de base semblaient avoir été résolus. Dans une certaine mesure c'était vrai, mais seulement avec des compromis importants, l'un d'entre eux était l'omission du contrôle du pas collectif et l'utilisation de la vitesse du moteur pour contrôler le vol ascendant et descendant de l'hélicoptère.

Soudainement chacun a voulu posséder un hélicoptère. Mais il y avait un problème évident: la machine n'était pas aussi facile à faire voler et il n'y avait aucun enseignant. Comment les nouveaux enthousiastes allaient-ils apprendre l'adresse ? Qui était capable de la monter ? Qui pourrait la réparer ? Cependant, l'enthousiasme était là. Le marché était grand ouvert et l'industrie du modèle réduit est rentrée en lice. Les premières boîtes de kit étaient grises, mais bientôt elles devinrent  colorées et glacées, les feuilles d'instruction tapées à la machine et photocopiées ont fait place à des livrets imprimés avec des illustrations copieuses. Des sous ensembles préparés en usine, des kit prêt à voler dont la publicité nous assurait que tout était facile maintenant. Des équipes de promotion ont donné des démonstrations pour démontrer la simplicité, des têtes de  rotor, équipées de pas collectif, ont été développées et proclamées pour être la solution finale et le grand boum des hélicoptères était en cours.

 Est alors venu une période de pensée plus sobre. En dépit de tous les qualificatif élogieux et une mécanique sophistiquée, chaque pilote devait continuer d'apprendre à voler - il n'y avait aucune façon d'y échapper. Mais était ce réellement aussi difficile ? Les crashs étaient fréquents, et des parties mécaniques étaient pratiquement impossibles à réparer, beaucoup d'argent a été dépensé pour des pièces de rechange et cela pendant des semaines, le modèle n'était toujours pas fiable. Le modéliste passe beaucoup de temps sur les terrains de vol, il devait se faire discret dans un coin pour faire sautiller son hélicoptère, les collègues riaient de ses cabrioles qui se terminaient fréquemment par un autre modèle cassé. Pour beaucoup ce nouveau passe-temps n'était pas très satisfaisant, mais il y en a certains qui ont appris à voler avec adresse et retirèrent beaucoup de  plaisir de leur  hélicoptère. Ils semblaient tout a fait capables de faire voler leurs machines sans difficulté et leur habileté et leur enthousiasme en ont convaincu d'autres.

Le vol d'un hélicoptère n'est pas vraiment aussi difficile qu'il peut apparaître au nouveau venu - et même pour le modéliste qui y a consacré du temps. L'hélicoptère doit être facile à construire, robuste, facile à entretenir, pas trop difficile à contrôler et répondre vite aux commandes de telle façon que  le pilote puisse comprendre. Et quand les crashs arrivent, le modèle doit être réparable rapidement avec un coût raisonnable. Il est important que le pilote puisse continuer son apprentissage le  week-end suivant- au pire -ou de préférence quelques heures plus tard, ou le jour suivant. Et  le plus important de tout : il doit toujours être possible de remonter le modèle pour qu'il réponde exactement comme auparavant après une réparation, . Sinon,  l'expérience que le pilote avait acquise est perdue et il doit recommencer à zéro.

Ces considérations ont mené à une conception simple de l'hélicoptère basé sur un châssis métallique autoporteur supportant l'essentiel des charges, qui a éliminé le fuselage relativement fragile. Le modèle en question était le célèbre "Heli-baby"  de 1975, suivi deux ans plus tard par le "Bell 222", qui pouvait pour la première fois être démarré sans courroie. Aujourd'hui, pratiquement tous les fabricants d'hélicoptère offrent ces particularités.

L'hélicoptère radiocommandé est une grande aventure! Le modèle peut rester immobile, partir dans n'importe quelle direction, tournoyer sur son propre axe et s'élever ensuite loin verticalement. Il peut voler à haute vitesse,  s'élever haut et vite et pratiquer la voltige: boucles, tonneaux, Immelmanns, renversements. A la fin du vol le modèle peut être posé exactement en douceur sur un point indiqué après une approche précise. Et si le moteur s'arrête, délibérément ou par accident, alors l'hélicoptère  modèle réduit peut être posés sans risque et sans aide du moteur grâce à l'autorotation. Un hélicoptère modèle réduit n'a besoin d'aucune piste d'atterrissage et peut évoluer à partir de n'importe quelle petite surface de terrain. Le modéliste pourra  faire voler son modèle tout seul juste pour le plaisir, ou il pourra participer à des manifestations sportive, à des compétitions au cours desquelles seront comparer ses compétences avec d'autres.  L'hélicoptère radiocommandé est  la voie royale du modélisme,  le pilote d'hélicoptère modèle réduit est incontestablement l'élite de ce sport qu'est la pratique du modélisme.




RETOUR