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Cinq fonctions sont pilotées sur l'hélicoptère
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Composition d'un ensemble de radiocommande
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L'affectation des commandes sur chaque
manche : Mode de pilotage
Cinq fonctions sont pilotées sur l'hélicoptère :
- Le pas cyclique longitudinal : l'inclinaison par rapport à l'horizontale
de l'appareil sur l'avant ou l'arrière (tangage).
- Le pas cyclique latéral : l'inclinaison par rapport à l'horizontale de
l'appareil sur le coté à droite ou à gauche (roulis).
- Le pas collectif : montée et descente de l'appareil sur l'axe vertical .
- L'anti-couple : rotation de l'hélicoptère par rapport à son axe
vertical.
- Commande de gaz : ouverture du carburateur du moteur en fonction de la
puissance et du régime moteur désiré.
D'autres fonctions peuvent être employées comme le réglage par la radio du
gain du gyroscope, c'est à dire sa sensibilité, sa faculté à compenser une
dérive de l'anti-couple;
un train rentrant dans le cas d'une maquette, une
sélection de régime rotor dans le cas d'un régulateur de régime sur
l'appareil.
Tout cela pour dire qu'il faut au minimum un ensemble de radiocommande 5
voies proportionnelles. Il est toutefois possible de piloter l'hélicoptère
avec seulement 4 voies,
cela oblige des réglages de tringleries assez
rébarbatifs sur l'hélicoptère, car c'est le même servo qui pilote les gaz
et le pas collectif. Les réglages sont plus difficiles,
et les possibilités
diminuées. Aujourd'hui on trouve dans le commerce spécialisé des ensembles de
radiocommande 5-6 voies avec les fonctions de base pour l'hélicoptère
à des
prix tout à fait raisonnables. Je vous conseillerais vivement de vous orienter
sur un ensemble de radiocommande programmable d'entrée de gamme 6 voies pour
débuter.
Composition d'un ensemble de radiocommande :
- L'émetteur : c'est la
"boite" que l'on a dans les
mains et qui nous sert à transmettre les ordres au modèle. L'acquisition
des ordres se fait par l'intermédiaire de
2 manches déplaçables dans les
4 directions. Les manches sont reliés à des potentiomètres fournissant
une information de position traitée électroniquement et
ensuite transmise
par ondes hertziennes au récepteur fixé dans le modèle. Les autres voies
sont pilotées par des interrupteurs ou des petits potentiomètres rotatifs
ou linéaires fixés à des endroits facilement accessibles. Au dos de
l'émetteur est situé dans un logement un module électronique, le module
d'émission, il détermine
dans quelle bande de fréquence va communiquer
l'ensemble de radiocommande. Sur ce module on trouve un composant
électronique accessible de l'extérieur,
il s'agit du quartz. Les quartz
règlent la fréquence sur laquelle l'ensemble de radiocommande communique, il
vont par paire émetteur/récepteur. Cela permet
de faire évoluer plusieurs
modèles en même temps en prenant soin d'examiner les fréquences de chacun
qui devront bien sur être différentes et suffisamment
espacées pour
éviter les brouillages qui entraîneraient des pertes de contrôle des
modèles. L'énergie électrique est fournie à l'émetteur par une batterie
rechargeable au cadnium-nickel, logée dans le boîtier.
Plus
de technique
Radio programmable
- Le récepteur : C'est un petit boîtier qui se loge dans le
modèle. Il reçoit les ordres de position de l'émetteur et les transmet
aux servos. On trouve sur le boîtier
une multitude de prises correspondant à
chaque voies ainsi que le quartz de réception, un fil électrique d'une
longueur d'environ 1 mètre en sort. Il s'agit du fil d'antenne,
il doit en aucun cas être raccourci et doit être installé bien déployé
et éloigné le plus possible de pièces métalliques qui pourraient masquer
la réception.
- Les servomoteurs : c'est le dernier maillon de la chaîne,
se sont des petits moteurs asservis en position qui transmettent physiquement
la position du manche à la mécanique
du modèle. Il y en a 1 par voie
utilisée sur le modèle. Dans le cas de l'hélicoptère il en faudra 5.
ATTENTION
les servomoteurs sont très important pour la fiabilité de
l'hélicoptère ainsi que pour la sécurité lors du vol. Les servo
doivent
être de gamme moyenne voir de haut de gamme, ils doivent être sur roulements
et avoir un couple de 5Kg minimum.
- Les batteries : La batterie de l'émetteur se trouve dans le
boîtier lui-même, en pack de 8 éléments soudés sous gaine de 9,6 volts avec une capacité allant de
600mAH à 2000mAH. La batterie de réception se trouve dans le
modèle en pack de 4 ou 5 éléments soudé sous gaine de 4,8 - 6 volts d'une capacité allant de
600mAH à 2000mAH et plus, les capacités des accus évolue de jour en jour.
- L'interrupteur sur le modèle : C'est l'interrupteur fixé
sur une partie accessible du modèle qui permettra de couper l'alimentation
du récepteur.
Il comporte généralement une prise disponible pour
permettre de recharger la batterie du modèle sans forcement accéder à
celle-ci (voir trucs et astuces).
- INDISPENSABLE : Le contrôleur d'accus de réception
embarqué sur
le modèle. Il permettra avant chaque vol de contrôler la tension de
l'accus de réception. Il devra être visible de l'extérieur, sur le
Shuttle il sera monté suffisamment prêt de la bulle pour être visible par
transparence.
- Le chargeur de batteries : Généralement fourni avec
l'ensemble de radiocommande, il chargera les batteries à partir du secteur
en 14 heures environ.
Tous ces équipements cités précédemment font partie de l'ensemble de
radiocommande tel qu'il vous sera proposé dans un magasin spécialisé.
Un
équipement supplémentaire vous sera nécessaire dans le cadre d'un
hélicoptère radiocommandé, le gyroscope.
- Le Gyroscope : C'est un, voir deux petits boîtier fixés
sur le modèle. Le gyroscope assiste le pilote dans le contrôle de la
fonction d'anti-couple, il est indispensable.
Privilégier les gyroscopes
piezzo voir les gyroscopes mécanique de dernière génération montés sur
double roulements à billes.
L'affectation des commandes sur chaque manche : Mode de
pilotage :
Quatre modes sont possible :
le choix du mode se fera en fonction des modélistes qui vous entourent. On
pilotera tous de la même manière dans un club pour permettre l'entraide et
l'écolage éventuellement.
Il n'y a pas de mode de pilotage idéal, tout est
question d'habitude. J'ai quand même un petit faible pour le mode 1 que je
pratique, je le conseillerais donc car de très bon pilotes
et compétiteurs volent
dans ce mode.
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